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La Mort

22 novembre 2013

Ne pleurez pas

Aujourd'hui, je faisais des recherches sur la conception de la mort de Saint-Augustin, et je suis tombé sur quelque chose de fort intéressant: un poème qui, au départ je croyais être l'oeuvre d'un certain Charles Péguy(auteur français des né dans les années 1800) qui était basé sur une prière de Saint-Augustin. Je l'aurais volontier partager avec la classe, mais un peu plus de recherche me confirmais que le poème était attribué à Charles Péguy mais était en fait qu'une traduction d'un texte lithurgique écrit par Henry Scott-Holland à l'occasion des funerailles du roi Edouard VII. Par contre, l'oeuvre étant très belle, je vais la partager quand même.

 

La mort n’est rien, je suis simplement passé    dans la pièce à côté.  

Je suis moi, vous êtes vous.  

Ce que nous étions les uns pour les autres,  

Nous le sommes toujours.  

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,  

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,  

N’employez pas un ton solennel ou triste,  

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,  

Priez, souriez, pensez à moi,  

Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,  

Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre,  

La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié,  

Elle est ce qu’elle a toujours été.  

Le fil n’est pas coupé,  

Simplement parce que je suis hors de votre vue.  

Je vous attends. Je ne suis pas loin.  

Juste de l’autre côté du chemin.  

Vous voyez : tout est bien.

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16 octobre 2013

La Mort de Socrate

L'oeuvre d'art choisit pour représenter le concept de la mort est la peinture «La Mort de Socrate» (1787) de Jacques-Louis David. C'est une peinture du style néo-classique faîte en huile sur toile, qui est maintenant exposé au Metropolitan Museum of Art à New-York.

Le peintre de cette oeuvre a obtenu beaucoup de popularité auprès de l'Académie des arts, ainsi son sucès auprès d'eux dans leurs salons d'exposition lui fait gagner le prix de rome (prix très prestigieux pour les peintres reconnus de l'Académie). Son sujet de prédiclection est l'antiquité. Jacques-Louis David est né à Paris en 1748 et meurt à Bruxelles en 1825.

Étant donné que la révolution était proche, les scènes héroïques et de sacrifice sont à la mode, c'est donc dans cet esprit qu'un commanditaire choisit le sujet de cette toile.

Dans cette oeuvre, il est intéressant de voir les différentes réactions des personnages face à la mort, c'est pourquoi cette toile est si intéressante pour mon sujet. Une analyse détaillé sera l'objet d'un prochain message.

 

la mort de socrate

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8c/David_-_The_Death_of_Socrates.jpg

8 octobre 2013

L'immortalité de l'âme

Encore un fois cette semaine, il sera question de la conception de la mort chez un philoshophe. Pour cet article, il sera question d'un des géant de la philosophie, il s'agit de Platon.

 

Comme nous le savons maintenant, la dualité de l'âme et du corps est au centre de la philosophie de Platon. Il est donc pas surprenant d'apprendre que pour celui-ci, la mort biologique n'est qu'en fait la séparation du corps et de l'âme. La mort est donc un fléau pour le corps. Mais, encore dans la vision platonicienne, le corps n'est q'un objet corruptible, donc se séparer du corps est plutôt une libération de l'âme. Il croît donc qu'un homme digne de l'être n'a rien a craindre de celle-ci.

 

Malgré que Platon glorifie la séparation de l'âme du corps, il est totalement contre l'idée du suicide. Pour lui, il faut respecter la volonté des dieux, provoquer sa mort est immoral a moins que :

1. A moins d'y être forcé (par exemple Socrate qui a été forcé de boire la ciguë).

2. Ou encore si la personne est atteinte d'une maladie incurable.

Par contre, Platon était contre le fait que l'on guérisse les malades incurables, et était en accord avec la peine de mort contre les «irrécupérables». Il pensait également que l'euthanasie contre les incurables était acceptable.

 

En ce qui concerne la vision du géant de la philosophie sur ce qui se passe après la mort, il s'appuye la théorie d'Homère venu du récit d'Orphée et de Pythagore. Premièrement, il faut savoir que cette théorie fonctionne grâce à une première théorie de Platon qui dit que l'humain est immortel par le biais de l'âme, elle est éternelle. Et, la théorie d'Homère se base sur trois lois:

1. La loi de retribution divine (l'âme sera sanctionnée)

2. La loi de la similitude (par exemple le glouton se transformera en âne, le tyran en loup ou en faucon, etc)

3. La loi cyclique (chaque âme ne revient à son point de départ qu'après dix mille années)

 

Il croît que la mort est un thème centrale : «Derrière la mort se cache la vraie question : Quelle doit être notre manière de vivre?

 

Source: Di Folco Philippe (dir), « Le dictionnaire de la mort », Larousse in extenso, 2010

26 septembre 2013

«Mort en buvant, dans un bain chaud, du vin pur».

Maintenant qu'avec mon dernier message, j'ai (ou je crois avoir) démontrer l'intérêt de la question de la mort, j'aimerais maintenant abordé le sujet du point de vue d'un philoshophe. Ce philoshope de l'antiquité Grec était particulièrement sage sur la question de la mort. Il s'agit en effet d'Épicure. Étant adepte de la théorie de l'emprisme, sa doctrine philoshophique est intimement liée avec les sens.

 

C'est pourquoi, selon Épicure, la mort n'est rien car le bien et le mal existent seulement dans les sensations, et que la mort en une absence de sensation. Il énonce également qu'il faut être sot pour avoir peur de la mort, car elle n'est rien pour nous, car, quand nous existons, la mort n'est pas là, et lorsqu'elle est enfin là, nous n'existons plus. Donc la mort n'est rien pour ceux qui sont en vie, et la même chose pour les morts, puisque eux à leurs tours n'existent plus. La seule mort que ce philoshope redoutait était la mort culturelle, c'est à dire de passer à l'oubli. Épicure déployait nombre d'efforts pour que ses disciples n'oublient pas ses écrits.

Épicure est ainsi mort en buvant, dans un bain chaud, du vin pur.

 

 

Source: Di Folco Philippe (dir), « Le dictionnaire de la mort », Larousse in extenso, 2010.

11 septembre 2013

Deux époques, deux réalités

Pour commencer, j'ai officiellement prit le concept de la mort comme idée architecte. Une des parties du travail est consacré à la comparaison de l'idée dans deux contextes différents, c'est-à-dire deux époques différentes. Les deux contextes dont j'ai choisis de parler maintenant ne seront peut-être pas ceux qui seront analysés dans la présentation officielle, mais il faut bien commencer quelque part, et je commencerai avec la conception de la mort d'aujourd'hui en occident et terminerai avec celle de l'égypte ancienne.

De nos jours, la mort est pluôt un sujet tabou, et pour plusieurs causes. On peut penser à la laïcisation de la société qui en est une. Nos croyances religieuses donnaient un sens à la mort, de manière à la faire parraître moins effrayante. On dit souvent que la science a prit le rôle de la religion dans la société actuelle, ce qui accentue notre réticence face à la mort. Car, pour la science, l'homme est un être biologique, un organisme vivant.Or, dans cette optique, quand notre organisme est considéré comme plus fonctionelle, et ne pourra plus jamais fonctionné, nous somme considéré mort. Ensuite nous nous décomposons et devenons quelque chose de totalement autre que nous, nous avons cessé d'exister. C'est pourquoi la vision scientifique parrait plus dramatique que la vision religieuse, la mort est considéré comme une fin. Pour autre cause, on pourrais qualifier notre civilisation d'humaniste, l'homme et ses besoins est ce qui compte avant tout. Dans cette vision, on prône l'individualité des hommes,le fait qu'ils sont tous particuliers. L'homme devient alors des individus irremplaçables ou difficilement remplaçable, comparément aux temps de la Grèce ancienne où l'homme se définissait par son rôle dans la cité, il était alors seulement une fonction qui peut être plus facilement remplacé, ce qui accentue bien le tabou de la mort en la dramatisant.

 

Maintenant, pour ce qui est la conception de la mort en Égypte ancienne, elle était fort différente. Oui, les hommes avaient une certaine angoisse face à la mort, mais pas pour les même raisons. Au lieu de vivre dans la deni de la mort comme nous, ils vivaient leurs vies dans le seul but d'avoir accès au royaume d'Osiris (qui est l'équivalent du paradis). Dans leurs croyances, leurs âmes se font pesé, de manière à savoir si ils avaient vécu une bonne vie. Donc, les actions des égyptiens aux quotidiens étaient tous dictés dans la fonction de pouvoir entrer dans les champs d'Ialou. Les rites funéraires étaient également très élaborés, ce qui nous mène à croire qu'ils vénéraient la mort. On peut citer comme exemple le rituel précis pour vider les corps, les momifier, et les entreposer. Nous n'avons qu'à regardé la grandiosité des pyramides de Gizeh pour comprendre que la mort était une étape importante, sacré. L'une d'elle (celle du Pharaon Khéops) est si imposante que Bonaparte a estimer pouvoir construire un mur qui ferait le tour de la France avec une hauteur de trois mètres et large de trente centimètre avec tout le calcaire utilisé pour sa construction.

 

En bref, on peut voir un changement drastique entre les deux visions. Pendant que de nos jours, la mort est quelque chose de tragique, final, et que l'on passe notre vie a la renier, chez les Égyptiens (et d'autres peuples bien sûr) la mort est seulement un passage, un but pour lequel on se prépare toute une vie durant.

 

Source: Larousse junior de L'Égypte, Paris, Larousse, 2003, 128 pages.

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4 septembre 2013

Commencement

Le but de ce blog est de discuter à propos d'une idée architecte particulière. Mais, premièrement, il faut trouver la bonne. Sa fait maintenant une semaine que je cherche la bonne idée pour que ce travail se transforme en quelque chose d'instructif mais aussi de très intéressant pour vous et moi.

J'étais intéressé par l'idée de la sagesse, les 7 péchés capitaux, ou encore la relation entre le bien et le mal. Mais, c'est durant un de mes cours que je crois avoir trouvé la bonne. Jai ouvert mon livre, et je suis tombé sur une page relatant la vie et les pensés du philoshophe Épicure, et j'ai pu constater que le thème de la mort y était omniprésent.

Le concept de la mort est quelque chose d'extrêmement intéressant. Des civilisations entières structurait toutes les sphères de leurs vies pour se préparer à ce qu'il croyait être un passage vers un autre endroit. Encore de nos certains la craignent, d'autres l'accueil comme un vieil ami. Il est tout a fait impressionant de voir à quel point le thème de la mort a influencé nos manières de vivres, du début de l'humanité jusqu'à aujourd'hui.

C'est grâce à ce thème que j'ai trouvé mon nom d'utilisateur pour ce blog, Thanatos étant le dieu de la mort chez les Grecs.

 

340px-Thanatos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 1

Thanatos

Source : ChrisO, «Sculpture de Thanatos», 2006, Wikipedia, [En Ligne],http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Thanatos.jpg (Page consultée le 4 Septembre 2013)

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